Trois ans après la sortie de The Fury of a Patient Man, voilà Gozu de retour avec son album Revival
sorti chez Ripple Music. Voyons ensemble ce qui en sort.
Nature
Boy est le premier titre qui donne la couleur de
l’opus. Amis du gros son vous voilà en terrain connu. Le côté lourd du titre n’est
ici que percé par la voix de Marc Gaffney, telle une flèche fendant l’air. On
remarque de suite le jeu de batterie de Mike Hubbard, puissant et concis qui
donne toute sa force au morceau.
Bubble
Time confirme que nous nous trouvons en territoire
connu. Magnifique duo guitare/batterie pour démarrer ce morceau encore plus lourd que le titre
précédent, ça sent bon le doom et on aime ça ! La voix de Marc est ici très
impressionnante, presque heavy tout en contraste avec la lourdeur du titre.
Moins de temps qu’il en faut et voilà que Big Casino déboule. Une piste grasse,
lancinante, qui a besoin de plusieurs écoutes pour en apprécier la complexité.
Voici le temps de Lorenzo Lamas et messieurs, mesdames, nous voilà en présence d’une
gemme ! Non que les titres précédents soient moins bien mais ici c’est du
costaud.
Cet intro avec ce riff saccadé, la voix
presque éthérée de Marc avant que la guitare de Douglas mette en place la mélodie
du morceau. Ce dernier sonne l’Alice In Chains
à plein nez et nous renvoie dans cette ambiance désillusoire qu’était la
scène 90’s de Seattle. Le morceau le plus costaud dont les 7.20 ne suffisent
pas à être rassasiés. On en veut plus !
Oldie arrive et voilà que de nouveau le fuzz nous remplit les oreilles via les
deux guitares de Marc et Doug. Un titre fait pour être puissant et clôturé seulement
par un passage aérien, comme un nuage cotonneux passant devant le soleil du
fuzz.
By
Mennen quant à lui démarre avec un son étouffé des
différents instruments, mettant ainsi en avant leur chanteur, puis explosant par
la suite donnant un aspect très
Sabbathesque à ce titre. Le final se
conclut à merveille sur un solo vocal la
gorge emplie de souffrance.
Un son lourd de nouveau avec Dee Dee McCall mais un peu plus groovy.
Titre concis, court, efficace, la piste la plus percutante de l’album bien aidée par Mike dont la batterie sent ici le soufre.
Tin
Chicken est le contraste avec le titre précédent. On redescend,
on se calme on relaxe ses cervicales qui ont un peu trop servi sur les titres
précédents et on remarque ici toute la finesse avec laquelle les gars de Gozu peuvent jouer. Les solos sont planants,
la voix est plus douce mais néanmoins torturée, on ne peut qu’applaudir
l’effort fourni
Pour conclure un très bon album de la part de Gozu qui aura bien porté son nom. Le groupe est bien revenu
et de la plus belle des manières. Un album à classer dans les meilleurs opus
Heavy Rock sorti cette année.
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