On en parlera sûrement prochainement, mais pour les lecteurs
francophones – et notamment les français – on peut sans mal dire que la scène
stoner/doom/psyché française est encore balbutiante. Alors quand on ouvre sa
boite mail et qu’on a la surprise de pouvoir écouter un groupe français, c’est
évidemment avec plaisir qu’on va aller voir ce qu’ils ont à nous proposer.
Avant même de lancer la première piste, la durée des morceaux nous laisse déjà imaginer qu’il s’agit avant tout d’un groupe instrumental. Pour êtes parfaitement honnête avec vous, je n’écoute pas énormément de stoner instrumental mais j’ai déjà eu de très bonnes surprises par le passé notamment avec les ténors du genre que sont Earthless, mais aussi plus récemment avec les anglais de Captives of the Void.
Avant même de lancer la première piste, la durée des morceaux nous laisse déjà imaginer qu’il s’agit avant tout d’un groupe instrumental. Pour êtes parfaitement honnête avec vous, je n’écoute pas énormément de stoner instrumental mais j’ai déjà eu de très bonnes surprises par le passé notamment avec les ténors du genre que sont Earthless, mais aussi plus récemment avec les anglais de Captives of the Void.
Eh bien, je dois dire qu’avec un titre aussi racoleur en
guise de premier morceau – ‘Lost in the Gangbang (where are you ?)’ – les gars
de Moon Circle commencent fort, très
fort même ! Avec un riff qui vous scotche très vite, on se dit que la
suite de l’album risque de promettre. Ce qui est chose faite avec le second
titre ‘Bongbros’ qui s’enchaine ne laissant pas une seconde de répit à l’auditeur.
C’est très dynamique, pêchu et ça devrait peut-être être remboursé par la Sécu
en lieu et place des antidépresseurs.
La troisième piste ‘Spaceship’s Rising’ se veut plus calme,
un brin plus progressive aussi. Elle commence doucement, avant de monter en
intensité puis ralentit vers le milieu avant de reprendre de plus belle. Ca
tranche radicalement avec les deux premiers titres ; celui-ci parait aussi
plus « travaillé » et « réfléchi » afin de faire voyager l’auditeur qui
prend alors conscience de toute la dimension du nom de la piste qui est rondement
bien choisi : on fait une sorte de voyage interstellaire vers les confins
de notre Voie Lactée…
La piste suivante – et celles qui suivent – change de ton
puisqu’on quitte l’instrumental pur pour entendre des voix. Et si je ne suis
pas fan de l’effet sonore sur la voix (à un certain moment) dans le morceau ‘Chase
the Hunter’, je dois dire que la musique me fait penser à une sorte de Kadavar mais lorsque le groupe était
encore à ses débuts. D’ailleurs, la voix me fait penser à celle de Lupus même si
elle est moins haute. Le titre ‘Cum Together’ est aussi l’un des points forts
de cet album avec son côté blues fuzzé à souhait, un peu à la manière d'un Egypt, période "Become the Sun".
Mention spéciale au titre ‘Flying Mammoth’ qui est mon petit coup de cœur de cet album de Moon Circle. Ça démarre au quart de tour et ça ne s’arrête pas durant les – trop courtes – 4 minutes du morceau. C’est ce petit côté groovy qui fait tout le charme de ce morceau ; ainsi que le petit solo qui arrive à point nommé dans le titre. Enfin, l’album se conclue sur le titre ‘Goodbye’ qui permet à l’album de boucler la boucle : revenir à de l’instrumental pur.
Mention spéciale au titre ‘Flying Mammoth’ qui est mon petit coup de cœur de cet album de Moon Circle. Ça démarre au quart de tour et ça ne s’arrête pas durant les – trop courtes – 4 minutes du morceau. C’est ce petit côté groovy qui fait tout le charme de ce morceau ; ainsi que le petit solo qui arrive à point nommé dans le titre. Enfin, l’album se conclue sur le titre ‘Goodbye’ qui permet à l’album de boucler la boucle : revenir à de l’instrumental pur.
Moon Circle nous
propose donc un album très prometteur. On ressent bien évidemment cette patte à
la Black Sabbath dans le son de
guitare de certains morceaux. Mais au final, ce qui marque le plus c’est sans
doute le fait que le groupe a réussi à mettre dans 9 pistes, toute l’ambiance
des années 1970 en effleurant divers influences : que ce soit le blues
bien fuzzé à la Kadavar ou bien les riffs accrocheurs à la Black Sabbath tout en n’oubliant d’apporter une touche de
psychédélisme à certains de leurs morceaux. Tout ce qu’on peut espérer, c’est
que les frenchies de Moon Circle
continuent sur leur très bonne lancée : on attend impatiemment leur
prochain EP et surtout, de pouvoir les voir en vrai tant cet album laisse
rêveur sur la performance scénique du groupe.