7 ans c’est ce qu’il aura fallu aux suédois d’Asteroid pour nous présenter leur troisième
album sobrement intitulé "III".
Je suis tombé sur ce groupe au fil de mes
pérégrinations sur le catalogue de Fuzzorama et à l’écoute de leur single Last Days j’ai de suite accroché. Ce
morceau a tout pour plaire : un son typé hard rock, un chant clair, une atmosphère
malsaine voir maléfique émergeant de ce morceau. C’est donc avec une impatience consommée que
j’attendais la sortie de l’opus complet. Le premier titre Pale Moon pose une ambiance psychédélique, la mélodie jouée en
boucle, la basse ronronnante, les gars d’Asteroid
ont décidé de nous perdre.
Cependant nous vous habitué pas à l’aspect
psychédélique trompeur du premier titre car le reste de l’album est d’une toute
autre tonalité. Til Dawn s’ouvre sur
une guitare très bluesy, Wolf and Snake
est bourré de disto et sent le fuzz à plein à nez et Them Calling a un petit je ne sais quoi Sabbathesque qui donne une
noirceur certaine au titre.
Deux autres titres de l’album m’ont alerté, Silver and Gold et M. Strange. Le premier est un chant lyrique, une prière pour
Lucifer le porteur de lumière qui se clôt par des percussions orientales /
bouddhistes que l’on retrouverait bien chez d’autre groupes de doom psyché (OM et Ethereal Riffian en tête). Le dernier qui marque la fin de l’album
est une ode à ce retro rock seventies que les suédois semblent avoir
affectionné ces derniers années. L’ambiance est plus légère, plus groovy on est
proche du son d’autres groupes suédois comme les défunts Graveyard, Svvamp ou
encore Gin Lady.
On ne peut que vous conseiller cet album tant
ce dernier sent l’amour des seventies tout en y apportant la patte qu’Asteroid a perfectionné au fil de ces
années. Un must have dans toutes les Tops listes de 2016.