Un an après
Lemanis, voilà que les polonais (encore !) débarquent avec ‘Time Travel
Dilemna’, leur nouvel opus. Dès l’annonce du prochain album les membres ont tout de suite affirmé qu’il ne s’agira
pas d’une réédite à la va vite du précédent car ils ont débauché Sander
Haagmans de Sungrazer pour les aider
à travailler sur cet opus.
Tout cela enchante au possible nos
oreilles habituées à la caresse ronronnante du stoner qui attendent du bon
trip cosmique si vous voyez ce que je veux dire ma petite dame !
Osiris est le titre qui ouvre cet album. De suite on voit l’ambiance, le ton qui
est donné du mariage entre la lourdeur planétaire de Spaceslug et la légèreté vibrante de Sungrazer. Les deux voix se complètent à merveille, une légère, l’autre
plus groovy, une habitué à la lourdeur, l’autre plus aérienne. La symbiose se
met en place et un nouvel être est créé.
On poursuit le
voyage avec Living with the Eternal now.
Il s’agit du morceau novateur de la part du groupe, tant par l’ambiance calme,
éthérée posée par le groupe que par l’aspect mystique donné à ce morceau. D’ailleurs
ça me fait penser un peu à ça (les nostalgiques reconnaitront) :
Le vaisseau mère
erre dans l’espace, sans fin, comme l’a voulu le grand Eternal, accompagné par
les clameurs de ses prophètes .
The Great Pylon Collider est le morceau qui démontre que le groupe ne fait
pas que des titres contemplatifs. Les riffs sont chauds, graisseux et déboite
pas mal. La carlingue du vaisseau chauffe sous les coups de boutoir endiablés
de son équipage.
Time Travel Dilemna : une odyssée cosmique
Le voyage reprend
avec Parahorizon, on se recale dans
le canap, on laisse les notes du synthé de l’ouverture mettre en place l’univers
et on est reparti. Le voyage se fait au grès de l’alternance entre riffs lourds
et spaciale. Petite mention spéciale pour le passage cinématographique digne d’une
mission Appollo.
Ambiance éthérée
de What Falls is fallen, qui prépare
la galette finale Time Travel Dilemna.
On reste dans la continuité de Parahorizon,
la force du morceau ici se dégage de l’alternance entre les parties de chant
clair de Sander Haagmans et les grosses explosions tout en lourdeur. A noter quand
même la petite partie de basse funky de Jan
Rutka parce que..why not ?
Le mot de la fin
Si Spaceslug a créé un son massif dans le précédent
album ‘Lemanis’, comme un vaisseau mère paré au décollage, ‘Time Travel Dilemna’
garde l’aspect massif mais ajoute une touche plus légère. Le navire a décollé
et erre maintenant dans l’espace et nous sommes spectateur de son odyssée
cosmique.