Devil’s Witches
est un groupe originaire du Royaume-Uni que j’ai pu découvrir grâce à une
campagne de teasing autour du thème des années 1960. D’ailleurs, on retient
facilement le slogan « PSYCHE, FUZZ,
DOOM, 1960s WORSHIP » qui en dit très long sur le contenu de leur
premier album « Velvet Magic ».
Et comme ici on est tous plus ou moins amateur de cette décennie placée sous le
signe du psychédélisme, votre fidèle serviteur s’est donc lancé dans l’écoute
de cet album. Le verdict ? Dans les lignes ci-dessous.
Velvet Magic, un voyage dans le temps musical
On peut dire que le slogan du groupe est bien trouvé puisque
« Velvet Magic » est un
véritable bond dans le passé et peut sonner comme un hommage au Black Sabbath des années 1960. On est
en présence d’un album bourré de bonnes qualités avec des riffs ravageurs comme
sur les titres ‘Apache Snow’ ou encore ‘Mountain of the Devil’s Witch’. On
pourrait facilement croire que c’est bien Iommi qui est derrière la guitare
tant on a l’impression d’entendre du Black
Sabbath ! Si la similitude avec le groupe britannique se fait au
niveau de la guitare, ce n’est pas le cas au niveau de la voix qui est
légèrement en retrait par rapport à la musique. Cette dernière est aussi
constamment affublée d’un effet « fuzzé » qui est sympa sur les
premières pistes mais qui a tendance à être désagréable au fur et à mesure de l’écoute
de l’album. Mais cela n’enlève en rien la qualité de cet album.
Si vous êtes un lecteur régulier de nos chroniques, vous
savez à quel point j’aime le son psychédélique pur. Et pour mon plus grand
bonheur, les gars de Devil’s Witches
ont distillé dans « Velvet Magic »
des pistes instrumentales bien psychées comme je les aime. ‘Pornodelic Opium
Dreams’ est vraiment géniale puisqu’elle est – probablement - réalisée avec un
clavier Rhodes dont l’ambassadeur le plus emblématique est Ray Manzarek des Doors. De plus, le solo de guitare
donne une touche d’érotisme qui colle parfaitement avec le titre du morceau. L’autre
titre psyché est ‘Jupiter Kush’ qui fait référence à une variété de cannabis.
Et là encore, le titre colle parfaitement au contenu sonore puisqu’on a l’impression
d’être dans une sorte de brouillard qui nous enveloppe et nous met à l’aise. J’imagine
à peine la sensation que ce titre doit procurer si on a de quoi fumer sous la
main…
Que faut-il en retenir ?
Le temps est encore long avant le mois de décembre et les
traditionnels tops de fin d’année, mais je parie déjà qu’on retrouvera « Velvet Magic » dans un certain
nombre d’entre eux. Avec des riffs sabbathiens véritablement accrocheurs, le
tout ponctué par une grosse touche de psychédélisme digne des années 1960, les anglais
de Devil’s Witches font presque un sans-faute.
Impossible de ne pas passer à côté si vous aimez un tant soit peu tout ce qui
touche de près ou de loin au son des sixties. Et puis de toute façon, un album
qui a Brigitte Bardot et un bouc en guise de jaquette ne peut qu’être bon.