Une nouvelle semaine et un nouveau concert à
Varsovie. Honnêtement faudrait que l’on m’explique pourquoi la saison des
concerts se déroulent sur l’automne et il faut attendre le printemps pour avoir
de nouveaux des bons shows.
Enfin bref je divague, vendredi je suis donc
parti pour voir Yuri Gagarin et Spacelug.
Arrivé 30 minutes en avance je m’inquiétais du
peu de monde étant présent pour voir le premier groupe : Strange Clouds
Le quatuor ouvrit le bal devant une fosse quasi
vide, le public préférant se condenser devant la console. Le groupe pas plus
stresse que cela réveilla le public au rythme de leur compositions. D’ailleurs Strange Clouds est éclectiques :
du garage au space rock en passant par un revival 70’s le groupe propose un
véritable voyage. Mention spéciale au bassiste, Kajetan Zwolak, que j’avais
déjà croisé avec Rah Pithia. C’est
un vrai plaisir de voir le jeu de basse habité de ce dernier.
Le groupe laissa sa place pour l’attraction qui
m’a fait faire le déplacement :
Spaceslug. Pour comprendre mon niveau de fanitude, j’étais déjà accro à
leur premier groupe, Palm Desert,
qui officie dans un désert rock de bon acabit. Mais la avec Spaceslug les gars ont franchi un
palier et bousculer la petite scène du space rock. Pour ceux qui ne l’ont pas
encore fait, aller vous jeter sur Lemanis
leur premier album pour comprendre la ‘révolution’ qu’ils ont engendré. Le set
commence avec Living with the Eternal Now
et les gars nous emmènent de suite très loin. Ce que je n’avais forcement
remarque a l’oreille c’est que les 3 membres chantent à des degrés
différents : si le bassiste, Jan Rutka, est le chanteur principal, le
batteur Kamil Ziółkowski est la voix éthérée et le guitariste la plus rauque.
Comment retranscrire le show à part essayer d’expliquer le voyage intersidéral
offert par les gars de Wrocklaw. On voyage des titres plus en lourdeur de Lemanis au plus éthérée de Time Travel Dilemna tout en douceur. Les
gars prennent du plaisir à jouer et ça se voit. Un moment Bartosz, le
guitariste, décida de s’asseoir afin de mieux pouvoir gérer la multitude de
pédales à sa disposition.
Le set se termine bien trop vite à mon gout. Du
coup je réussis à attraper le bassiste afin de lui poser quelques questions.
Apres lui avoir confirmé que les français apprécient grandement Spaceslug, le groupe aimerait bien
pouvoir jouer dans l’hexagone mais cela ne sera pas pour tout de suite
semble-t-il. Le bassiste reviendra également sur la collaboration qu’ils ont eue
avec Sungrazer et l’envie de vouloir
rendre un hommage sur Time Travel Dilemna
au son déployé par les néerlandais.
Mais bon après un moment il faut bien retourner
dans la salle pour voir la tête d’affiche : Yuri Gagarin. De suite il y a beaucoup plus de monde, la salle
est quasiment bonde pour voir les suédois jouer. Ces derniers ont prévus plusieurs
dates en Pologne et on peut voir à l’attitude du public que ce dernier est
conquis. Personnellement j’ai un peu plus de mal, notamment avec le synthé qui
donne un son très électronique comme un nuage de brouillard radio. Si je suis
fan du Yuri Gagarin au casque à la
maison, j’ai plus de mal avec leur performance live. Apres quelques titres, je
décroche un peu et part plus tôt dévalisé le stand de Spaceslug.
Retour sur Terre à la fin du show. Le voyage prévu
par l’association et les groupes m’ont convaincu de la force de la scène
‘space’ polonaise. Je repars pleins d’étoiles dans les yeux, attendant la
prochaine fois où je pourrai caresser les nébuleuses.