Le mois de janvier touche déjà à sa fin, et il est temps
pour moi de vous sortir mes petites découvertes du mois. Alors, embarquez dans
le vaisseau, prenez une bière et détendez-vous pendant la découverte !
Pseudo Mind Hive – From Elsewhere
Un petit conseil : gardez un oeil sur la scène australienne.
Elle est très vivante, surtout dans le domaine du heavy psych et certains
labels sont chaudement à surveiller comme c’est le cas avec le groupe Pseudo Mind Hive et leur album « From Elsewhere ». La pochette donne
déjà le ton : c’est le voyage spatial fuzzé comme il faut ; le tout
porté par une ambiance vintage surtout avec les effets dans la voix. Je vous
recommande chaudement le titre ‘Weeping Woman’ avec ses petits solos pas piqués
des hannetons !
Turkish Delight – Kadaif
Nous poursuivons notre périple à travers le Proche-Orient
pour aller, non pas en Turquie, mais en Israël, terre natale du groupe Turkish Delight. Pour un premier album,
j’ai beaucoup apprécié ce savant mélange de rock psychédélique à la sauce
seventies porté par des riffs accrocheurs. A réserver aux amateurs de psych
instrumental et de sessions jams ! Le titre éponyme est sans doute celui
qui est le plus représentatif ce que propose l’album.
Sheverb – Chapter One
On s’envole pour la patrie du rock psychédélique puisqu’on
atterri dans la ville d’Austin au Texas. A l’écoute de leur album « Chapter One », c’est tout l’imaginaire
du Far West qui nous vient à l’esprit. A cela on ajoute des influences de krautrock
et nous voilà avec une bande sonore qui pourrait même sortir d’un film de
Tarantino ! Le genre d’album qui s’écoute avec des potes ou bien lors d’un
long périple en voiture sous la chaleur du soleil estival…
Cosmos – Coming Home
Enfin pour conclure cette épopée placée sous le signe des
découvertes, je vous propose de revenir sur nos pas : direction Melbourne
en Australie ! Cosmos est un
groupe qui évolue avant tout dans le heavy blues, comme leurs compatriotes de Child. Avec « Coming Home » on revient littéralement d’un voyage dans le
temps tant cet album transpire la fin des années 1960 avec un blues efficace
agrémenté de solos psychédéliques qui font du bien aux tympans… Une réussite !
Vous êtes maintenant en orbite autour de la Planète du
Stoner Rock. S’il y a bien une morale à retenir aujourd’hui : « Garder un œil sur la scène australienne, il
faut ». Et je vous dis au mois prochain pour un prochain épisode des « Aventuriers
du Fuzz Perdu » !