Le dernier jour arrive tombant tel un couperet. L'affiche de la journée est peut être moins alléchante que les deux premiers jours du festival mais de beaux noms promettaient d'égayer cette journée.
La très belle surprise du festival revient au londonien de Swedish Death Candy. Bien que étant le premier groupe de la journée, les anglais avaient la niaque et proposaient un rock heavy psyché survitaminés. J'étais parti pour ne rester que quelques instants et je suis resté finalement tout le set, attrapé par la performance du groupe qui avait à cœur de remercier le public d’avoir fait le déplacement.
Le groupe que je tenais à voir dans cette journée était Stonefield. Les sœurs australiennes ont programmées un tour de 2 mois pour être sûr de pouvoir essaimer leur rock psyché dans les contrées de la Vieille Europe. Cependant le set du groupe était surprenant, le set était plus lourd, plus gras si je puis dire là où le groupe nous a habitué à un son plus léger et délicat. Les filles s'amusent et le public suit, un sourire aux lèvres.
On change complètement d'ambiance avec Black Tusk. Premier groupe métal de ce festival, les américains agressent les tympans. Un son hargneux, violent qu'on entend distinctement même à l'autre bout du site. Si le groupe voulait marquer le festival, ils l'ont fait.
Le doom est à l'honneur avec The Skull. On parle vraiment ici d'un doom old school à la Candlemass.Bref que du bon !
Le combo instrumental Long Distance Call prend la suite. Un set carré, propre mais que je trouve trop rigide.
La mayonnaise ne prend pas et ne prendra d'ailleurs pas durant Wovenhand, votre serviteur préférant se retirer devant le folk fuzzé de l'américain.
Cette journée un peu mi-figue mi-raisin se termine avec OM. Bon nombre de spectateur, dont notre Simon, attendait la venue de la bande d'Al Cisneros. Le monsieur fait le job, mais comme lors du dernier cocnert de Sleep que j'ai pu assisté, il manque une chaleur communicative avec le public. Le groupe enchaine les tubes, malgré un son un peu en deçà notamment sur les effets méditatifs (clochettes et autres violons sont écrasés). Bien que le show était bon il nous en sort un arrière goût de déception.
Et voilà le DesertFest Berlin 2019 se termine. Le retour à la vie normale a été compliqué tellement nous avons encore pleins de paillettes dans les yeux. On a vu tellement de concert jouissifs et époustoufflant, des rencontres humaines magnifiques. Bref on se dit qu'il faudra revenir faire un tour à Berlin l'année prochaine !
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