Peu de groupes moderne de notre scène comme 1000Mods ont obtenu une telle renommé que la sortie d'un nouvel album enclenche les discussions et enflamme les débats.Et ce 'Youth of Dissident" a ouvert les portes sur l'éternel débat entre respect de l'héritage passé et évolution sonore.
'Youth of Dissident' un retour vers le passé déconcertant
Car oui cet album est un changement de cap dans le son du groupe. Les grecs en avaient averti leur fans en décidant de partir enregistrer à Seattle, berceau du grunge et en prenant leur producteur Matt Bayles dont le pedigree contient Soundgarden, Pearl Jam ou autre Mastodon.
Dès le premier titre Lucid, 1000Mods est déroutant. Le titre est rapide, vif mais on ne trouve plus les riffs caractéristiques du groupe. Le son est propre, presque pop bien qu'ici et là on retrouve la basse de Dani. A ce moment là l'auditeur a plusieurs réactions : soit il se rabat sur les titres plus typé desert rock de l'album car oui le groupe n'a pas abandonné complètement leur patrie pour les US. So Many Days et ses riffs typiques du groupe, Mirrors et sa lenteur lourde et hypnotique sont les marques que 1000Mods peut toujours aller tâter le son du désert.
Mais ils ne représentent que moins d'1/4 de l'album... La réaction de facilité est alors d'arrêter son écoute et de se dire qu'on y reviendra plus dessus. La raison est compréhensible mais on passerait alors à côté du coeur de l'album. Il reste un dernier choix : prendre sur soi, accepter que cet album ne correspond pas aux attentes initiales mises dans le groupe et partir l'explorer pour goûter au trip old school proposé.
Mais ils ne représentent que moins d'1/4 de l'album... La réaction de facilité est alors d'arrêter son écoute et de se dire qu'on y reviendra plus dessus. La raison est compréhensible mais on passerait alors à côté du coeur de l'album. Il reste un dernier choix : prendre sur soi, accepter que cet album ne correspond pas aux attentes initiales mises dans le groupe et partir l'explorer pour goûter au trip old school proposé.
Car si on accepte le choix fait par le groupe de partir dans un son plus 90's l'album prend un autre visage. Les hommages se bousculent, Warped et Blister ont l'explosivité de Nirvana, Der Herculine et Young la mélancolie poisseuse de Alice in Chains, Dissent tâte Soundgarden.
Mais là où bon nombre de groupe grunge de notre scène se contente de copier les groupes les plus connus de la scène de Seattle les grecs fusionnent avec leur son. Oui les emprunts sont visibles mais ne sont pas une vulgaire réactualisation de ces groupes.
Dani garde sa voix reconnaissable et ne va pas essayer d'imiter Kurt ou Layne, les riffs bien que plus propre et nettoyés sont reconnaissables ici et là . Un titre comme Der Herculine, Dissent ou le teaser Pearls en sont la meilleure représentation de ce mariage greco-américain.
Par contre je peux comprendre sur des titres plus 'larmoyant' que les fans de riffs boursoufflés aient décrochés de l'album, Less is More est un cliché grunge et est vraiment dur à terminer, Young donne l'image d'une chanson à briquets, le public dodelinant d'un pied sur l'autre dans une torpeur généralisé.
Que faut il en retenir ?
Pour conclure je ne suis pas subjugué par cet album mais je ne le déteste pas non plus. Je comprends le besoin d'un groupe de vouloir se renouveler et d'essayer des sons nouveaux, il convient alors à chacun d'entre nous de savoir si cela nous suffit réponds à nos attentes.
Pour ma part je pense revenir de temps à autres dessus, lors de ces moments où la nostalgie m'envahissant je voudrai me replonger à mon tour au temps des chemises à carreaux, des VHS et autre naivetés de la fin du siècle dernier.
Mais pour l'instant j'ai besoin de retourner dans mon Van, il est Super pour les Vacances qui s'annoncent !
1 Commentaires
Je suis d'accord avec la chronique ! ( certe je ne l'ai écouter qu'une fois, et je pense m'y re-pencher dessus ), très difficile car on a une certaine attente de 1000mods, surtout que viens l'été et j'aurais bien aimer mettre les nouveaux titres du groupe en cramant au soleil, mais ça ne me rappelle aucunement le background des albums précédent. Malgré tout il a des titres intéressant comme '' Less is more '', sur ce titre on a un assez bon équilibre entre la direction prise par le groupe et leur style principal. On peut pas leur en vouloir d'essayer autre chose, et cette album mérite quand même plusieurs écoutes, rien est a jeter mais a consommer différemment ! En tous cas les fans de Grunge seront surement ravis !
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