Live Report - Westill Festival (20/11/21)


Le weekend dernier, nous avons été dans la commune de Vallet en Loire-Atlantique pour assister à la cinquième édition du Westill Festival, bien connu des gens de l’Ouest ! Au programme, une affiche sympathique : 1000mods, Monkey3, Veuve, Supertzar, Wallack et Goatfather ! Deux groupes ont du malheureusement annuler leur venue : les écossais de Duskwood et les allemands de Samavayo. Mais rassurez-vous, on a quand même passé un super moment !

Une soirée placée sous le signe des musiques lourdes et psychédéliques… pour notre plus grand bonheur !

En arrivant aux alentours de 17h15 sur le site, nous étions confronté à un obstacle de taille : une file d’attente ! Vu que nous sommes en terre nantaise, et que la Valley du Hellfest est à seulement une dizaine de kilomètres, les doomsters sont venus en nombre ce soir là ! Une fois passée cette première étape, nous pouvons entrer dans cette grande salle en passant par le merch avant de poser nos coudes sur le comptoir du bar tout en regardant, de loin, la toute fin du set des français de Supertzar (désolé les gars, le TPE faisait des siennes pour les jetons !). Du coup, ça nous laisse le temps de regarder le merch plus en détails avant l’arrivée de Wallack sur scène.

Wallack

Forts de deux albums, les poitevins de Wallack proposent un rock à la croisée des genres : stoner, prog, heavy-rock. Me concernant, j’ai été par moment assez déboussolé par ces différents aspects que revêt leur musique. Néanmoins, on peut tout de même saluer la qualité de leur prestation live : ils étaient contents d’être sur scène et ont réussi à transporter le public dans leur univers le temps d’un set !

Veuve

La surprise de la soirée. Je ne connaissais pas du tout ce groupe italien et dès le début de leur set, ils ont parfaitement su s’imposer au public. Leur stoner est efficace, direct et parviendra à réchauffer la foule qui s’agglutine devant eux au fur et à mesure du set. Sur la fin, toute la foule était devant le groupe et ce dernier a fini sous une ovation. En même temps, en proposant un stoner efficace avec des solos mémorables, c’était joué d’avance !

Monkey3


Les suisses se partageaient l’affiche avec les grecs de 1000mods. Le changement de plateau a été l’occasion de voir arriver sur scène un décorum composé de panneaux lumineux rappelant le logo du groupe, des leds au ras du sol et une vidéo projetée qui rappelle la pleine lune. Une fois que le groupe est monté sur scène, les suisses de Monkey3 ont littéralement emporté le public du Westill dans leur univers, à quelques années lumières de la Galaxie d’Andromède. Mention spéciale au mixage qui était juste bluffant et d’une justesse incroyable. L’ovation finale sonnera comme le temps fort du festival.

1000mods


Il s’était passé un certain nombre d’années quand j’ai vu pour la dernière fois 1000mods : c’était en 2015 à Francfort, le groupe défendait « Vultures » sorti un an plus tôt. Le groupe a parcouru du chemin depuis et est même passé au Hellfest dernièrement. Inutile que je les attendais depuis longtemps et l’attente était énorme. Et malgré des balances qui se sont un peu éternisées, la déception au rendez-vous : la voix était complètement broyée par les guitares et la batterie. Alors, évidemment en tant que fan, j’ai quand même apprécié d’être noyé sous les riffs mais il manquait clairement ce « truc » qui empêchait de profiter du concert. Les choses se sont un peu améliorées sur la fin, lors des derniers titres « Road to Burn » et « Vidage », mais trop tard, le mal était fait. Malgré tout, le public a répondu présent à la débauche de décibels avec quelques pogos qui ont éclaté sur la fin. On restera donc un peu sur notre faim, avec un léger goût amer dans la bouche…

Goatfather


Malheureusement, la fatigue nous envahissant (et qu’on avait quelques kilomètres à se taper en vélo), nous n’avons pas fait le set complet des lyonnais de Goatfather. Mais fidèles à eux mêmes, dès les premières minutes, le groupe sait s’imposer à son public qui était déjà conquis. Les riffs déboulent emportés par la voix rauque du frontman. On pourrait presque en vouloir aux grecs de 1000mods qui ont du jeter une certaine déception dans le public, la salle s’étant quelque peu clairsemée pour la prestation des lyonnais…

C'était une belle soirée, avec un beau programme musical. Monkey3 a clairement été le moment fort de cette édition du Westill. Le festival a également été l'occasion pour moi de retrouver notre grand Doc ainsi que de rencontrer d'autres personnes (big up à toi Anthony !) amoureuses des musiques lentes et psychédéliques ! A l'année prochaine !!!





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1 Commentaires

  1. 1000mods, grosse déception effectivement... Monkey3, très propre ! Une deuxième scène aurait été un vrai plus pour cette soirée. 45 minutes entre chaque groupe, c'est beaucoup trop long... Tout de même sympa d'avoir pu passer une soirée entre acolytes sous le signe du riff lent. En cette ère, les occasions sont rares.
    –Hermit's Weedsom

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