DAX RIGGS - 7 Songs For Spiders


La fatigue s'était installée. Les écoutes forcées, une envie surtout d'écouter d'autres choses et d'autres univers musicaux expliquent mon départ. Puis l'envie d'échanger sur la musique, de retrouver les copains nous fait revenir. Il me fallait une belle excuse, un bel album qui me donnerait l'envie et voilà que Dax Riggs pointe son nez avec "7 Songs For Spiders".

Piqûre de rappel, Dax Riggs est le chanteur du groupe culte des années 90 : Acid Bath et son cultissime "When The Kite String Pops”. Après avoir tout explosé avec le son sludge NOLA-esque, Dax a commencé une carrière solo et ce "7 Songs For Spiders" est son quatrième opus solo.

 



 

Dès les premières minutes on est plongé dans le fuzz nonchalant de Dax avec deceiver. Un peu comme si les auditeurs s'attendaient au sludge de son groupe super connu. Mais deceiver est plus que ça, le mood du titre est un peu la personnification de la flemme, son fuzz te servant comme une couette bien chaude.
Sunshine Felt the Darkness Smile est une balade fuzzé au rythme lent. La voix plaintive de Dax porte le morceau et nous embarque dans l'humeur grise du chanteur.

Even The Stars Fall continue de faire parler le fuzz, et ajoute une dose de groove.

 

Cet album me rappelle "Songs For the Deaf" de QOTSA sur leur titres les plus calmes notamment pour cet alliage de rock indé et de fuzz. On devient plus accessible mais on oublie pas les racines bruyantes d'où on vient.

Dax poursuit son expérience auditive en tapant dans le blues rock avec Blues For You Know Who. Encore un morceau qui nous emmène loin, un titre fait pour être joué au coin du feu sous un ciel étoilé.

Aint That Darkness est encore plus lent que le morceau blues sans toutefois partir sur le Doom. On garde toujours cette patte rock inde, cette nonchalance qui évite le son trop gras, on fait attention à notre ligne ici non mais dis !

 

Un bel album a sa part de tube et ici c'est Pagan Moon qui s'en charge. Les envolées de Dax et sa guitare nous font hocher de la tête, tout est parfaitement calibré pour un titre intense mais qui garde cette nonchalance caracteristique.

On finit ce voyage trop court avec Graveyard Soul comme sur deceiver le fuzz nous pète les oreilles. Une belle intensité qui clôt le premier album magnifique de 2025 !

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